[INTERVIEW] Gonzales : musique, ego.

Le 27 octobre 2010

Nathalie Leruch et Pélagie Harbour ont rencontré le fantasque Gonzales, génie musical autoproclamé et avant tout véritable passionné. Il en résulte une interview pour le moins décalée.

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Gonzales, vous le connaissez forcément , mais vous ne le savez peut-être pas encore. Ce musicien canadien, parisien d’adoption, est devenu en quelques années une entreprise internationale à lui tout seul.

Pianiste virtuose, compositeur de musiques de films, arrangeur et producteur ultra-talentueux pour de nombreux artistes (Feist, Mocky, Peaches, Christophe Willem, Daft Punk,  Katerine, Jane Birkin, Jamie Lidell, Charles Aznavour  et récemment Abd El Malik pour son nouvel album « Chateau rouge » qui sortira le 8 novembre), Gonzales est régulièrement  sollicité par des monuments (Björk , David Bowie).  Il est aussi détenteur du Guiness Live record du concert solo le plus long du monde (plus de 27 heures, le 20 mai 2009,  au Ciné 13 théâtre à Paris). Ce grand garçon fantasque  et boulimique d’expériences nouvelles, est aussi comédien, scénariste et entertainer. Il vient même de s’essayer à la web série dans le rôle d’un producteur égocentrique et déjanté « Superproducer ».

Gonzales qui a passé plusieurs années à Berlin en immersion dans la scène electropop allemande, a connu son premier grand succès en France avec son album  jazz et instrumental « Piano solo » en 2005. Son talent de mélodiste n’a pas échappé aux oreilles de la pub  (B for Bank) qui vient encore de lui emprunter l’un des thèmes de son dernier album « Ivory Tower »  pour lancer l’iPad d’Apple. Gonzales est un caméléon insatiable en constante transformation. Du coup il change aussi souvent de casquette que d’identité. Né Jason Beck à Montréal en 1972, il s’est appelé successivement  Gonzo, Gonzales, et depuis quelques mois il s’est encore rebaptisé Chilly Gonzales. « Ivory Tower » est aussi le titre du film qu’il vient d’écrire, de jouer et de produire, un film réalisé par Adam Traynor que l’on pourra voir prochainement en salles en France.

Nous avons profité de son furtif retour  entre deux dates de tournée mondiale pour le rencontrer chez lui, à Paris. Une interview  intime, réalisée par deux fans assez transies, dont une québécoise originaire de Montréal ou Gonzales est clairement une star. Un statut que les français pourraient rapidement lui accorder à leur tour.

Texte : Nathalie Leruch et Pélagie Harbour / Image : Pélagie Harbour / Montage : Etienne Broquet

Contenu initialement publié sur LaTeleLibre.fr

Crédits photos : FlickR CC Music Like Dirt; THE Funky Man

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